Le rapport présente les principaux enseignements d’une enquête réalisée par la CEA en Algérie, en face à face, auprès d’un échantillon de 985 entreprises, durant le second trimestre 2021. Il permet d’apporter un éclairage sur des dimensions clés pour favoriser la contribution des entreprises au développement de l’économie algérienne, notamment en matière d’innovation, de compétences des travailleurs et de création d’emplois pour certaines catégories de la population (notamment les femmes et les personnes qualifiées).
L’enquête montre ainsi que les entreprises, en moyenne, n’accordent pas une grande importance à l’innovation. Il y a par ailleurs une forte corrélation entre l’importance accordée à l’innovation et celle accordée à la digitalisation. Il s’avère par ailleurs que l’appétence pour l’innovation a été un facteur de résilience des entreprises face à la crise de COVID-19. Ces enseignements, et d’autres issus de l’enquête, couplés aux faiblesses structurelles mises en avant dans le Plan de relance du Gouvernement, sont utiles pour mieux orienter les politiques publiques. Le rapport conclut ainsi en proposant 3 axes de réformes, qui intégreraient chacun une dimension adaptation aux changements climatiques :
- Cibler plusieurs catégories d’entrepreneurs dans les politiques de développement de l’entrepreneuriat, en assurant une convergence des politiques publiques afin d’adresser tout le spectre des problématiques rencontrées par ces entreprises. Il s’agit notamment des entreprises suivantes.
- Stimuler l’innovation à travers une approche multidimensionnelle, notamment.
- Améliorer significativement le financement des petites et moyennes entreprises, notamment.
