Facebook
Twitter
flickr
Website
Email Us
Facebook
Twitter
flickr
Website
Email Us
Knowledge Portal ECA North Africa
Colors UN

Au lendemain du Printemps arabe, la Libye est entrée dans une nouvelle phase historique marquée par des périodes d’instabilité et de tentatives de règlement du conflit. Les premières élections nationales de l’après-révolution en Libye ont eu lieu en juillet 2012, avec le transfert officiel du pouvoir du Conseil national de transition au Congrès général national. Le nouveau Premier ministre et le Cabinet ont été approuvés à la fin d’octobre 2012. Toutefois, l’instabilité des institutions de gouvernance du pays a entravé la transition politique et les efforts visant à promouvoir l’unité nationale dans un pays sortant d’une longue période de répression politique. Des tensions au sujet du contrôle des ressources pétrolières du pays ont éclaté en mars 2014 à la suite du renvoi du Premier ministre par le Parlement en raison de l’échec de son gouvernement à résoudre la crise. Au milieu de l’année 2014, le pays a été plongé dans une période de troubles politiques et d’insécurité sans précédent. L’instabilité politique intense a conduit à l’émergence de deux gouvernements : l’un basé à Tripoli, dans l’ouest du pays, soutenu par le Congrès général national, et l’autre basé à Tobrouk, dans l’est du pays, soutenu par la Chambre des représentants. Sous la pression concertée de la communauté internationale et sous les auspices de l’ONU, un accord de partage du pouvoir a été signé à la mi-décembre 2015 entre les deux gouvernements rivaux. L’Accord politique libyen prévoyait la formation d’un gouvernement intérimaire d’entente nationale d’un an pour mettre fin à la crise politique, qui pourrait être renouvelé une seule fois. L’Accord a été par la suite prorogé jusqu’en décembre 2017. Toutefois, aucun des nombreux cabinets proposés n’a été approuvé par la Chambre des représentants.

File Type: pdf
Categories: Macroeconomic Policy, Publications